- Le numéro de l'œuvre correspond au numéro du parcours de l'exposition dans le guide du visiteur.
- Vous pouvez également trouver cette œuvre dans la visite virtuelle.
Kapwani Kiwanga est née en 1978 dans l’Ontario (Canada). Elle vit et travaille à Paris. Kapwani Kiwanga a étudié l’anthropologie et les sciences religieuses comparées à la McGill University (Montréal, Canada). Elle a été la première lauréate du Frieze Artist Award (2018) et du Sobey Prize for the Arts (Canada). Ses œuvres ont entre autres pu être vues au MIT List Visual Arts Center (Cambridge, États-Unis), à The Power Plant (Toronto, Canada) et au Jeu de Paume (Paris). Kapwani Kiwanga a pris part à des expositions collectives au Museu d’Art Contemporani de Barcelone et à la Whitechapel and Serpentine Sackler Gallery de Londres. Elle a été nominée pour le prix Marcel Duchamp en 2020. Kapwani Kiwanga est une artiste multimédia qui travaille avec le son, l’image, la performance et les objets. Son art est fondé sur une collecte intensive d’archives africaines, y compris auprès de la diaspora. Ce matériel est ensuite soumis à une enquête historique. Kapwani Kiwanga se sent interpellée par le passé, mais aussi par l’avenir. Elle raconte des histoires afro-futuristes et crée des archives spéculatives de civilisations futures, afin de réfléchir sur l’impact des événements historiques.
Flowers for Africa: Rwanda (2019)
Numéro 17 sur le parcours de l'exposition
Lieu: parc d'art
Cet arc de triomphe est une copie de l’arc érigé au Rwanda en 1961 à l’occasion de la proclamation de la République (l’indépendance sera entérinée en 1962). Les pays africains ont célébré leur indépendance de manières diverses, mais dans sa série Flowers for Africa, Kiwanga se focalise sur l’une des plus éphémères : les arrangements floraux. L’arc est revêtu d’eucalyptus, une plante indigène du Rwanda. Les fleurs se fanent au bout d’un temps et les plantes dépérissent aussi, autrefois comme aujourd’hui. Cet étiolement symbolise la rapide perte d’éclat de l’indépendance, mais constitue aussi une réflexion sur les histoires et les mémoires qu’on conserve, ou pas, et qui contribuent, ou pas, à l’historiographie.
Kapwani Kiwanga, Flowers for Africa: Rwanda (2019). © The Artist. Photo: Léonard Pongo