Un nouveau film
Dans un nouveau film, Berlinde De Bruyckere nous emmène dans son univers. Par ses propres mots et images, elle nous guide à la découverte de son cadre de référence et de sa démarche de création. Elle nous montre et nous raconte comment tous les éléments sont connectés dans son esprit : présent et passé, œuvres récentes et anciennes, inspiration et œuvre, art et société.
Focus sur deux sculptures
Ses œuvres font donc partie d’un système complexe de connexions, de significations, d’intentions et de choix. Elles sont le fruit d’un processus qui reste souvent invisible pour le public. Berlinde De Bruyckere nous invite ici à voir ce processus et partage avec nous sa quête d’artiste. Dans ce film, elle aborde spécifiquement la création, les liens, le contexte et l’actualité de deux sculptures monumentales spécialement amenées pour l’occasion au Musée Middelheim. L’une, initialement créée pour son exposition solo de 1995 au Pavillon Braem, y a été réinstallée. L’autre, datant de 1993 et récemment achetée par le musée, est exposée pour la première fois dans le parc. Toutes deux portent le même titre que l’exposition de 1995 : Onschuld kan een hel zijn (L’innocence peut être un enfer).
Différentes et pourtant liées
Ces deux œuvres sont totalement différentes, n’ont pas été créées en même temps et n’ont jamais été exposées ensemble. Pourtant, elles sont apparentées de plusieurs manières : par leur titre, par la coexistence d’une innocence et d’une violence, par des thèmes comme l’éphémère et la souffrance, et par un regard à la fois intemporel et actuel sur l’homme et la société. Le fait que toutes deux renferment le germe du travail récent de Berlinde De Bruyckere les relie également entre elles et au présent.