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Pascale Marthine Tayou, Colored Stones (detail) 2018. Courtesy the artist and GALLERIA CONTINUA, exhibition view Hedges, Edges, Dirt - ICA / VCU, Richmond, USA, 2018. copyright ADAGP, Paris. Photo by David Hunter Hale for ICA / VCU.

Ângela Ferreira

Ângela Ferreira is geboren in 1958 in Maputo (Mozambique), vestigde zich in 1975 in Kaapstad (Zuid-Afrika), verhuisde begin jaren negentig naar Lissabon (Portugal) en pendelt nu tussen Kaapstad en Lissabon.

  • Le numéro de l'œuvre correspond au numéro du parcours de l'exposition dans le guide du visiteur.
  • Vous pouvez également trouver cette œuvre dans la visite virtuelle.

Ângela Ferreira est née en 1958 à Maputo (Mozambique). En 1975, elle s’est installée au Cap où elle a étudié la sculpture à la Michaelis School of Fine Arts ; en 1983, elle y a obtenu un Master in Fine Arts. Au début des années 1990, elle a emménagé à Lisbonne, où elle enseigne depuis  2003 à la faculté des beaux-arts de l’université de la ville. Le travail plastique de Ferreira a été le point de départ d’installations associant divers médias : vidéos, dessins, photos et textes écrits. Par le biais d’une recherche approfondie et de l’emploi répété d’éléments et de structures architecturales, le travail d’Ângela Ferreira explore les effets du colonialisme et du post-colonialisme sur la société contemporaine. Son travail a pu être vu à l’occasion d’innombrables expositions dans le monde entier. Parmi les expositions individuelles récentes, mentionnons : Murais, Makeba e Moçambique, Arte d’Gema Gallery, (Maputo, 2019) ; Ângela Ferreira. Pouco a Pouco, CGAC (Saint-Jacques-de-Compostelle, 2019) ; Zip Zap and Zumbi, DePaul Art Museum (Chicago, 2017) ; Messy Colonialism, Wild Decolonization, Zona Maco SUR (Mexico, 2015) ; Political Cameras, Stills (Édimbourg, 2013) ; Ângela Ferreira-Stone Free, Marlborough Contemporary (Londres, 2012). En 2007, Ângela Ferreira a représenté le Portugal à la 52e biennale de Venise avec Maison tropicale. Elle a récemment participé à une série d’expositions de groupe : After the End : Timing Socialism in Contemporary African Art, Wallach Art Gallery, Columbia University (New York, 2019) ; 12e biennale de Gwanju / Imagined Borders (Corée du Sud, 2018) ; 10e biennale de Taipei / Gestures and Archives of the Present, Genealogies of the Future (Taipei, Taïwan, 2016) ; 3e biennale de Lubumbashi (2013) ; Between Walls and Windows, Haus der Kulturen der Welt (Berlin, 2012) ; Appropriated Landscapes, The Walther Collection (Neu-Ulm, Allemagne, 2011) ; Monument und Utopia II, Steirischer Herbst (Graz, 2010) et Modernologies, Museum of Modern Art de Varsovie (2010) / MACBA (Barcelone, 2009).

 

Independence cha cha (2014 / 2021)

Numéro 9 sur le parcours de l'exposition
Lieu: parc d'art

Cette installation sculpturale est une copie en bois de la façade d’une station-service à Lubumbashi (RDC). L’architecte belge Claude Strebelle a conçu ce bâtiment moderniste dans les années 50 pour la ville qui s’appelait encore Élisabethville à l’époque. Le jeu de lignes moderne symbolisait l’optimisme du colonialisme dit progressiste. En montrant uniquement la façade du bâtiment, Ferreira met en évidence qu’il ne s’agissait que de vaines promesses. La réalité d’Élisabethville, c’est qu’elle était une ville ségréguée, réservée aux blancs. Une idée que l’artiste développe dans des vidéos. Dans l’une d’elles, deux habitants de Lubumbashi, perchés sur le toit de la station-service, chantent une chanson traditionnelle qui évoque les horreurs du travail dans les mines – symbole de ces vaines promesses que le colonialisme produirait progrès et prospérité pour les Congolais. Dans une autre vidéo, on entend une version triste du tube de l’indépendance du Congo – symbole de la coquille vide que s’est avérée l’indépendance.

Ângela Ferreira, Independence cha cha (2014 / 2021). © The Artist. Photo: Léonard Pongo

Ângela Ferreira, Independence cha cha (2014 / 2021). © The Artist. Photo: Léonard Pongo

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