Laurens s’inspire de la mer en Bretagne et sur la côte d’Azur et ses personnages sont aussi mobiles que des vagues.
Laurens se sent initialement très attiré par l’œuvre de Rodin, mais finit par rejoindre via Georges Braque le groupe des sculpteurs cubistes. Son travail se fait aussi plus organique et plus rythmique à partir de 1921.
Toute l’attention va à la nature dans ses sculptures, et Laurens tente de l’intégrer autant que possible dans ses œuvres, et inversement. La femme est le plus beau modèle qui existe. Dans cette œuvre, la femme devient vague, la mer se fait femme, comme le suggèrent autant le titre Océanide que la forme : un bas du corps lourd, le pied gauche posé sur une vague stylisée, le torse dressé vers le ciel. Les bras ressemblent à des ailerons, le rythme et le jeu d’ombre et de lumière évoquent le mouvement de la mer.
Le Centre Pompidou possède une version plus grande de 275 cm de haut. Il en existe également une petite version d’à peine 33 cm de hauteur.
Localisation
Numéro 13 sur le plan
Spécifications
- Océanide
- 1933
- H. 172 cm x l. 80 cm x p. 106 cm
- Bronze
- MID.B.068